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27 juin 2006

Des tours et détours de ma vie professionnelle

normal_killer_hundJe pense que j’avais 5 ans quand j’ai su ce que je voulais faire plus tard. Bon je ne savais pas comment ça s’appelait donc sur les fiches de renseignements du 1er jour d’école mes charmants profs ont eu droit a dessineuse de mode (ben oui dessinatrice c’est d’un commun ! ), modiste (ah tu veux faire des chapeaux ? non non ) , puis quand j’ai su mettre un nom dessus : styliste de mode.

A à peine 14 ans j’ai choisi l’école dans laquelle je passerai mon BTS ( et je m’y suis tenue), et je me suis orientée au lycée par rapport à ce choix : ça sera un bac A3 (arts et lettres) avec une grande frite et un coca light.

Malgré le fait que j’ai été une élève plutôt miteuse en BTS (bah on va dire que c’est parce que la prof de style m’aimait pas) j’ai réussi l’examen haut la main ; comme quoi y’a des miracles.

Donc maintenant je suis une styliste aimée et reconnue ? ben désolée de vous décevoir mais non … en fait je suis commerciale en restructuration de crédits, le truc glam’ au possible.

Mais comment en suis-je arrivée là ?

Petit récapitulatif :

1997 : BTS

Juillet 97 à juillet 98 : année sabbatique.

En sortant de l’école j’ai décidé d’ouvrir ma boutique, rien que ça ! Par conséquent me fallait une année de réflexion (7 ans j’ai trouvé ça trop). Durant cette année dite sabbatique j’ai bossé au Macdo (2 mois , pas tenu plus), été barmaid dans une boite à la mode de la périphérie lyonnaise et préparé le stock de vêtements du magasin ( 120 modèles).

Aout 98 à Septembre 1999 : j’avais ma boutique, toute de blanc, fuchsia et argent vêtue (la boutique pas moi), Kat Killer.

Comme vous pouvez le voir l’essai fut de courte durée ; en totale néophyte j’avais omis le fait que ma jolie boutique était aussi très mal placée.

Je ne prenais pas de salaire donc je suis repassée par la case barmaid en discothèque, gay cette fois.

Octobre 1999 à Février 2000 : Je bosse plus, j’ai rendu mon appart et suis retournée chez ma maman. Heureusement le beau C. arrive sur son cheval blanc (sa moto rouge ?) m’emmène 1 mois faire un voyage Thaïlande/Cambodge, et m’installe dans son chez lui à Marseille.

Fevrier 2000 à Juillet 2000 : Tiens j’ai un job , payée et surtout l.i.b.r.e . Je travaille de chez moi et je vais 1 fois par semaine à Arles. Je fais une collection de prêt-à-porter enfant qui ne verra pas le jour suite à une mésentente entre les 2 associées de la société qui a donc été dissoute (et moi avec).

Octobre 2000 à Aout 2001 : J’ai trouvé une place de styliste youpitralala ! Bon, rien de bien glam’ hélas … On se contentait de copier des modèles existants en changeant des détails et mes jolis dessins partaient pour être fabriqués en chine. J’ai eu droit au salaire de misère d’une styliste débutante , 5800 francs à l’époque.

J’ai démissionné pour harcèlement moral … ben oui à l’époque je le ressentais comme ça mais je ne devais pas être la seule, il y avait un énorme turn-over dans cette boite.

Septembre 2001 à Mars 2002 : Pas de place de styliste en vue … bon ben ça sera vendeuse alors, faut bien manger. Mars 2003 , la boutique est vendue, on me propose une place en territoire de Belfort (nonmaisçavapas ???)

Avril 2002 à Septembre 2002 : Toujours pas de place en vue … et les assedics me payent généreusement  (pasbiiiiiiien de profiter du système).

Septembre 2002 à Novembre 2003 : Tant qu’à être payée à rien faire, autant le faire intelligemment. Styliste, c’est trop bouché, hop j’attaque un DUT tête de con (euh … mes excuses, Tech de Co). Je ressors avec mon diplôme flambant neuf et un CDD de 4 mois dans la boite ou j’ai fais mon stage : je suis chef de produit logiciel. C’est moi qui ai décidé du titre, vu qu’on était 3 dans la société et que je méritais bien d’être chef de quelque chose.

Décembre 2003 à Aout 2004 : C’est l’épopée tunisienne. Suite à la rencontre d’un animateur de club de vacances, me voilà partie m’installer au soleil. Les formalités étant réduites j’ai monté ma société qui il faut bien l’avouer n’a pas rapporté un kopeck. Il s’agissait d’être intermédiaire entre les marques européennes de textile et les sous-traitants en Tunisie.

En quelques mois j’ai mangé mes économies, et j’ai compris que la vie là bas c’est bien en vacances en fait.

Hop, on plaque tout (mec, société) et on revient en France.

Septembre 2004 à Mars 2005 : pas de job en vue ; styliste c’est niet et commerciale, ben j’ai pas d’expérience. Les assedics m’informent que j’ai été recalculée à tort, je profite donc de quelques mois à être payée à glandouiller.

Avril 2005 à Mars 2006 : tiens on veut m’embaucher ! on me promet monts et merveilles au niveau de la rémunération… j’vais être riche !

Bon il faut que je sois agent commercial, pas grave, j’ouvre ma boite. Par contre la rémunération mirobolante tarde à venir … je me tape du 50h / semaine pour moins que le smic.

Mars 2006 à aujourd’hui : J’avais trouvé la boite idéale : une patronne sympa, de l’autonomie … résultat la patronne est sympa dans ses bons jours mais hyper lunatique, et l’autonomie … bof bof, sombre impression d’être fliquée. Je fais de la restructuration de crédits, en fait je suis commerciale et je vais voir nos amis les banquiers pour leur proposer mes services.

J’ai signé un CNE (hourrrrrrra) faute de mieux, et apparemment les patrons n’avaient pas bien calculé leur budget salaires ; donc si tout se passe comme je le pense, fin juillet, je n’ai plus de boulot… ça m’arrangerai presque je suis complètement démotivée.

J’ai mille idées en tête en ce moment ; je pense être un entrepreneur dans l’âme, je ne supporte pas la hiérarchie. Le problème est que jusqu’à ce jour les sociétés que j’ai montées (3 si vous avez tout suivi) n’ont pas été des réussites.

Travailler dans la mode me manque en fait.

Mon CV est actuellement entre les mains d’un directeur de marque de maillots de bain reconnue. J’attends de ses news.

Sinon je tenterai bien une nouvelle boite, j’ai plein d’idées, ce serait une société multi-activités. Mais je n’ai plus de droits ouverts aux assedics, et j’ai peur de ne pas pouvoir en vivre au début au moins.

Bref je suis dans un flou artistique professionnel.

Ceci étant dit faut que je retourne bosser, pas que ma patronne pense que je suis payée à rien faire… ou à écrire mon blog.

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Commentaires
Y
Il date de vieux cet article, mais je ne vois que lui.<br /> Je confirme c'que tu dis sur la tunisie, j'ai connu la meme galère.<br /> <br /> Oh, et j'espère que tu as encore ton boulot, vu que j'ai pas encore lu les autres articles (si autres articles il y a)<br /> <br /> <br /> (et la recherche "blogs gay tunisien", c'est moi, mais c'est involontaire, l'histoire est bete, on est tombé sur mon blog en cherchant ca, donc j'ai été vérifier, j'ai vu que c'était le cas, et j'ai vu ton blog en dessous, sur lequel j'ai cliqué.)<br /> <br /> (oui, je veux me disculper) (et j'aime pas ce mot)
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